Entretien avec Marie-Ange Todorovitch
Jocelyne de Nicola - GBopera.it | 7 octobre 2020
La Dame de Pique - Opéra de Marseille
"Une fois de plus (elle avait incarné la Comtesse de façon hallucinante à Nice, début mars, dans la mise en scène d’Olivier Py) Marie-Ange Todorovitch est habitée par ce rôle énorme de vieille noble acariâtre qui, à l’heure de quitter ce monde, se tourne vers un passé où elle était connue comme étant « la Vénus de Moscou ». Une jeunesse au cours de laquelle, entre les bras du Comte Saint-Germain, elle avait appris le maudit secret des trois cartes : « Trois, sept et as… ». Son « Je crains de lui parler la nuit… » fut un sommet de précision, d’émotion ; une leçon de chant."
Michel Egéa - concertclassique.com | octobre 2020
La Dame de Pique - Opéra de Marseille
"... Je crains de lui parler la nuit, admirablement modulé par l'interprète ...Marie-Ange Todorovitch se transcende et atteint à une vérité interprétative rare."
José Pons - Ôlyrix | 5 octobre 2020
La Dame de Pique - Opéra de Nice
"la Comtesse pétrifiante de Marie-Ange Todorovitch, est cette auguste Vénus moscovite, femme sans âge, déjà auréolée d’ombre. La chanteuse, transfigurée physiquement et vocalement, manie une voix souveraine dans le russe, à l’étrange vérisme dans le français, le tout nimbé de réminiscences à l’érotisme à peine voilé."
Florence Lethurgez - Ôlyrix | 29 février 2020
Sigurd - Opéra de Nancy
"Marie Ange Todorovitch prête à Uta de profonds graves poitrinés, dont la projection médiane autant que le vibrato sont façonnés en rondeur. Les passages plus vigoureux, lorsque la terreur s’empare de son personnage, sont plus durs, sans pour autant générer de stridence."
Damien Dutilleul - Ôlyrix | 15 octobre 2019
Pelléas et Mélisande - Opéra du Rhin
"Des compliments pour l’excellente Geneviève de Marie-Ange Todorovitch, redoutable actrice"
Sabino Pena Arcia - Classicnews | 22 octobre 2018
Pelléas et Mélisande - Opéra du Rhin
"Marie-Ange Todorovitch compose avec réussite une Geneviève maternelle et consolatrice à la voix enveloppante"
Michel Thomé - Resmusica | 22 octobre 2018
Pelléas et Mélisande - Opéra du Rhin
"Geneviève, qui éponge les cuisses ensanglantées de Mélisande ayant accouché, est incarnée par Marie-Ange Todorovitch, mezzo-soprano au rôle certes restreint, mais à la projection efficace, beaux aigus clairs au service d’une articulation soignée."
Céline Wadoux - Olyrix | 20 octobre 2018
Dialogues des carmélites - Avignon
"M.A. Todorovitch possède quant à elle toute l’amplitude du redoutable rôle de Madame de Croissy et y apporte une coloration grave et dramatique bienvenue"
Sébastien Herbecq | 1 février 2018
LE BARON TZIGANE - Genève
"M.A. Todorovitchtrès à l’aise dans la tessiture de Czipra"
Laurent Bury | 15 Décembre 2017
RIGOLETTO - Chorégies D’Orange
"Côté féminin, distinguons la Maddalena bien chantante et bien campée de M. A.Todorovitch"
Brigitte Cormier | 11 Juillet 2017
FAUST - Opéra d'Avignon
"M.A. Todorovitch (Marthe) et P. Ermelier (Wagner) sont au diapason, complètant ce plateau avec autant de maitrise que de professionnalisme"
Tania Bracq | 9 Juin 2017
Katia Kabanova - Opéra d'Avignon
Ainsi, la Kabanicha sèche et cassante de la mezzo montpelliéraine Marie-Ange Todorovitch - déjà présente à Toulon - dont on admire le timbre tranchant, qui sait se charger de la froideur nécessaire pour donner à cette figure l’autorité naturelle qu’on attend d’un tel monstre.
Emmanuel Andrieu - Opera online | 29 novembre 2016
Cavaleria Rusticana - Opéra de Toulon
Marie-Ange Todorovitch compose sa Mamma Lucia dans les moindres détails, de la brusquerie initiale à l’attention intriguée, jusqu’à la peur déguisée en colère et à la course désespérée de la fin. La moindre des inflexions vocales est porteuse de sens, et une fois encore cette artiste accomplie s’impose à notre admiration.
Maurice salles - Forum opéra | 7 Octobre 2016
Faust - Salzbourg
Excellente dans le rôle de Marthe,Marie-Ange Todorovitch donne à toute la troupe une véritable leçon de diction française, et confère au personnage qu’elle incarne, pourtant bien secondaire, à la fois beaucoup de fantaisie et de caractère.
Claude Jottrand Forum opéra | 14 Août 2016
Faust The opera Critic Rewiews
Marie-Ange Todorovitch left a particularly strong impression with her vocally imposing and characterful Marthe.
Moore Parker | 10 Août 2016
Grand Théâtre de Genève - Falstaff. Juin 2016
La distribution féminine offre plus de bonheur. La palme revient à la Quickly truculente de Marie-Ange Todorovitch, à la voix sonore et sensuelle, qui ne manque pas d’atouts dans ses révérences inénarrables face au chevalier bedonnant.( Claudio Poloni concertonet.com)
Sans en être sûr, on est prêt à parier que la Quickly dominatrice campée par Marie-Ange Todorovitch doit beaucoup à son interprète, qui prend un plaisir évident à renouveler le personnage. D’aucuns regretteront peut-être que la voix ne soit pas celle d’un authentique contralto ; mais si le timbre n’a pas toute l’obscurité souhaitée, on ne peut qu’admirer la musicalité qui fait le choix de ne pas poitriner, et conserve au chant, même quand la mise en scène frôle le scabreux, une nécessaire et indiscutable élégance. Maurice salles .( forum opéra/ 23 juin 2016 )
D'une rouerie parfaitement consommée, rompue qu'elle est aux effets comiques, l'excellente mezzo française Marie-Ange Todorovitch fait résonner ses beaux graves dans le rôle de Mrs Quickly, tout en témoignant d'un perceptible amour pour la musique et le théâtre de Verdi Emmanuel Andrieu( opéra on line / 24 juin 2016)
J.P. bergon | Mai 2016
Cathédrale d'Apt -Concert orgue et Voix vers le divin. Mai 2016
La mezzo Marie-Ange Todorovitch a été particulièrement brillante lors du concert qu'elle à donné à Apt dans le cadre des musicale du Luberon
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J.P. bergon | Mai 2016
Marseille - La vie Parisienne. Décembre 2015
La sensation est la pulpeuse Métella de Marie-Ange Todorovitch, qui irradie la scène.
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Catherine Scholler | 3 Janvier 2016
Rencontre avec Marie-Ange Todorovitch
Moult fois acclamée sur ces même planches de l'Opéra de Marseille – dans La Chartreuse de Parme (Gina), Le Comte Ory (Ragonde), L'Italienne à Alger (Isabella), Elektra (Clytemnestre), et plus récemment dans Orphée aux Enfers (L'Opinion publique), Colomba (rôle-titre) ou encore Le Vaisseau fantôme (Mary) -, la superbe mezzo montpelliéraine Marie-Ange Todorovitch est de retour dans la cité phocéenne pour interpréter, cette fois, le rôle de Métella dans La Vie Parisienne de Jacques Offenbach. L'occasion rêvée pour Opera-Online de rencontrer cette chanteuse aussi pétillante et généreuse dans la vie que sur scène.
Opera-Online : Votre premier instrument était le piano. Comment êtes-vous passée au chant ?
Marie-Ange Todorovitch : Oui en effet, le piano a été mon premier instrument, dès l'âge de six ans. Très jeune, je voulais devenir professeure de piano, j’ai fait mes études au conservatoire de Montpellier. A seize ans, je donnais déjà des cours. Mon compositeur préféré étant JS Bach, j’ai tout naturellement commencé mes études d’orgue. C’est sur les conseils de mon professeur de solfège qui avait remarqué mon timbre de voix que j’ai commencé le chant, tout en poursuivant mes études d’orgue. A 20 ans, je suis entrée au CNSM de Paris dans la classe de chant de Jane Berbié, qui m'a dit très vite qu'il fallait que je fasse un choix entre l'orgue et le chant... tout en me conseillant d'opter pour la seconde voie ! (rires) Après réflexion, je me suis dit qu'il y avait peut-être cinq organistes dans le monde qui gagnaient très bien leur vie et qu'il serait plus sage d'embrasser la carrière de chanteuse - si on la réussit bien sûr -, car nul n’ignore qu’il est facile de commencer sa carrière... faut-il encore qu’elle dure ! Avec ma nature de théâtre, je sentais bien que je deviendrai une saltimbanque. Je n'ai jamais regretté d'être sous les feux de la rampe, car je crois que je me serai ennuyée toute seule... perchée en haut d'une tribune ! (rires)
Vous avez découvert tard, à l'âge de 28 ans, que votre vraie tessiture était celle de Mezzo-Soprano...
Beaucoup de femmes ont des voix très longues et ne le savent pas. Quand on a dix-huit/vingt ans, par prudence, on n'ose pas utiliser la voix mixte et de poitrine, et on va donc chercher à travailler davantage l'aigu, plutôt que de chanter avec tout son corps. Le professeur risque de mettre une fausse étiquette sur la voix de l’apprentie chanteuse. La plupart d’entre elles s'orientent donc vers la voix de soprano, moi comprise, mais je me suis rendue compte petit à petit que je n'étais pas à l'aise dans cette tessiture. A l’âge de 28 ans, j'ai eu la chance de suivre des Masterclasses dispensées par Christa Ludwig à l'Ecole de l'Opéra de Paris (NDLR : actuel Atelier Lyrique). Elle a eu des doutes quant à ma tessiture, et m’a dit alors de revenir la voir deux jours plus tard, après avoir travaillé deux airs pour mezzo : « Voi che sapete » de Cherubino dans Les Noces et l'Air « des cartes » dans Carmen. C'est grâce à Ludwig que j'ai enfin pu prendre conscience de la vraie nature de ma voix ! Ainsi a démarré ma carrière internationale avec Cherubino au festival de Glyndebourne.
Quel est votre rapport avec les metteurs en scène ?
Ma foi, j'ai un gros défaut, à moins que ce ne soit une qualité... A l'instar de Roberto (Alagna), j'écoute, vois et lis tout ce qui existe – en termes discographiques, vidéographiques et littéraires - quand j'aborde un nouveau rôle ou une nouvelle production. Avec le travail effectué en amont, je me fais ma propre opinion du personnage, mais après je laisse tout cela de côté, je travaille avec un très bon chef de chant, j’enregistre mes leçons, et travaille mon rôle quelques mois avant le début des répétitions, avec mes propres tempi et ma propre interpretation etc. Vient la rencontre avec le metteur en scène, certains savent très bien vous guider, d'autres beaucoup moins... au risque d'être également déçue par rapport à l'idée que je m'étais faite de mon personnage, qui ne correspond parfois pas du tout à celle du régisseur... Dans ce cas-là, je dois bien l'avouer, je mets un mouchoir sur mes propres idées, et je ne remets pas en cause ses choix personnels. Vous savez, il ne faut pas se leurrer, nous faisons un métier où il faut savoir se taire...et ce n’est pas toujours facile !
Le jeu d'acteur vous paraît-il aussi important que le chant ? Accordez-vous une primauté à l'un ou à l'autre ?
Pour moi c'est un tout, quelque chose de complètement imbriqué. Par contre, il est vrai que lorsqu'on est dans le personnage, on oublie tout ce qui est d'ordre vocal : on chante avec son cœur, ses émotions, la voix est en place, et une fois sur scène, on ne pense plus du tout à la technique, tout est - ou du moins doit être - en symbiose.
Quelle place tient la création, la musique contemporaine dans votre carrière ?
C'est quelque chose de très important pour moi. Mon ami compositeur Lionel Ginoux vient tout juste de m'écrire deux très belles mélodies en espagnol, que j'espère pouvoir vite « tourner » en concert. J'aime aussi participer à des créations lyriques, mais je regrette beaucoup que la plupart ne soient jamais reprises ensuite... comme Colomba, que j'ai chantée ici à Marseille, ou Quai Ouest, à l'Opéra National du Rhin. Quand on entre dans une partition comme celle de Die Eroberung von Mexico - que j'ai chanté, cet été au Festival de Salzbourg -, vous avez vraiment l'impression de faire un grand pas en avant, tout en rentrant dans la difficulté, car les œuvres contemporaines sont bien plus exigeantes que le répertoire dit « classique », mais c'est ce que j'aime dans ce métier : les défis ! Pour le coup, cette dernière partition a plus de chance puisqu'elle va être reprise en juin prochain à l'Opéra de Cologne... mais sans moi car je chanterai Mrs Quickly dans Falstaff au Grand-Théâtre de Genève au même moment...
L'opérette – et les ouvrages d'Offenbach en particulier – semblent tenir une grande place dans votre agenda...
Oui plus passé que futur cela dit... Vous savez, mes parents étaient très mélomanes, et même chanteurs amateurs, d'opérette surtout, d'où peut-être mon goût prononcé pour ce répertoire. J’ai été bercée par Luis Mariano. Et puis ça a été un peu par hasard que j'ai tant fréquenté l'opérette... il y a eu une époque, sous l'ère de Nicolas Joël au Capitole de Toulouse, où j'assumais – à chaque fêtes de Noël - les grands rôles de l'opérette, notamment ceux d'Offenbach comme La Périchole, La Belle Hélène etc. J'ai un côté meneuse de revue donc je m'y sens très à l'aise, et je déplore vraiment qu'on en monte de moins en moins...
Comment imaginez-vous votre vie dans une dizaine d’années ?
Assise au coin de ma cheminée l'hiver - avec mon amoureux - dans ma maison en Haute Savoie ! Je continuerai mes ballades en montagne, mes fils seront devenus grands, et l’un d’entre eux sera peut-être papa... et moi grand-mère... Qui sait ? (Rires) En attendant, lorsque je ne suis pas sur une production, mes journées sont très occupées, je suis remplie d’énergie, je donne des cours de chant à quelques jeunes artistes. J’essaie de leur transmettre mon amour pour ce métier, nous travaillons techniquement bien-sûr, mais aussi musicalement, car au fil des années, j’ai acquis une grande connaissance du répertoire. Nous préparons ensemble leurs auditions, et c’est un échange extraordinaire ! Plus tard j’aimerai enseigner dans un conservatoire, afin de former les étudiants au moins sur cinq années consécutives Je suis invitée régulièrement pour des Masterclasses, et en 2016, il y en aura une en avril en Haute Savoie, puis une autre en octobre à Pézenas dans l'Hérault.
Et si vous deviez vous cantonner à un seul rôle, quel serait-il ?
Sans hésitation aucune, celui de Madame de Croissy (NDLR : dans Dialogues des Carmélites de Poulenc). Pour commencer, le livret de Bernanos est un pur chef d'œuvre ; on rentre ici dans un mysticisme profond et cela résonne énormément en moi. Et le personnage de Mme de Croissy, cette femme qui est terrifiée à l'idée de mourir - malgré sa foi en Dieu et parce que c'est un être humain, tout simplement - est passionnant à interpréter. Dialogues des Carmélites est aussi l'ouvrage – avec Carmen et L'Heure espagnole – que j'ai le plus chanté.
Quelles sont les rôles que vous n'avez pas encore abordés et que vous aimeriez que l'on vous propose ?
J'aimerais bien qu'on me propose le rôle d'Erda dans le Ring de Richard Wagner, et - dans le répertoire français – celui de Geneviève dans Pelléas et Mélisande. Il y aurait aussi le rôle de Suzuki dans Madama Butterfly, pour vous donner un autre exemple. On me l'a proposé il y a très longtemps à l'Opéra Bastille, mais j'ai décliné la proposition car je trouvais le rôle trop lourd, et même dangereux pour ma voix. J'ai toujours été très sage et pondérée dans ma carrière... ce qui me permet de durer je crois ! (rires)
Emmanuel Andrieu | 05 Décembre 2015
Wozzeck - Milan
Marie-Ange Todorovitch enfin met à profit ses quelques interventions pour défendre une Margret qui ne s’en laisse pas compter.
Yannick Boussaert | 08 Novembre 2015
La Conquête de Mexico / Salzburg
" Both voices carry through the large space while maintaining a natural, spoken quality. Montezuma is supported beautifully by a rich-voiced contralto (Marie-Ange Todorovitch)"
Ilana Walder-Biesanz | 27 juillet 2015
Der fliegende Holländer - Marseille
Marie-Ange Todorovitch reprend le rôle de Marie avec la justesse scénique et vocale qu’on lui connaît.
Maurice Salles | 21 Avril 2015
Katia Kabanova - Toulon
Sa belle-mère inlassablement insultante est campée par Marie-Ange Todorovitch, dont le tempérament bien connu garantit une composition forte ; elle garde malgré tout une sobriété, tant vocale que scénique, Marie-Ange Todorovitch, terrible Kabanicha dans Katia Kabanova à l'opéra de Toulon.
Connaissez-vous Marie-Ange Todorovitch, magnifique mezzo-soprano qui, incarne à partir de demain dimanche à l'opéra de Toulon, La dure Kabanicha dans Katia Kabanova de Leo? Janá?ek ?
Son répertoire s’étend de Rossini, à Mozart en passant par Strauss et l’opéra français. De Paris à Marseille,Nancy, Stockholm, Madrid, Naples, Turin, Genève ou Monaco, on se l'arrache sur les plus grandes scènes françaises : Opéra national de Paris, Opéra comique, Théâtre du Châtelet, opéras de Marseille, Montpellier, Nancy, Strasbourg, Toulouse, festival d'Aix-en-Provence, Chorégies d'Orange.
Egalement sur les scènes européennes : opéras d'Anvers, des Pays-Bas, de Dresde, de Genève, de Lausanne, de Liège, de Pise et La Fenice de Venise...
A Toulon, elle a chanté Il barbiera di Sevilla.
Malgré son nom à consonance slave, elle est née à Montpellier et a commencé par étudier tout d'abord le piano, puis l'orgue, puis le chant avant d'intégrer la classe de Jane Berbié au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, et l'école de chant de l'Opéra de Paris, auprès de Denise Dupleix.Opera de Toulon, une nouvelle création d'Avignon et Toulon dimanche 30 janvier à 14 h 30, mardi 27 et vendredi 30 à 20 heures.
Maurice Salles | 30 Janvier 2015
Colomba - Marseille
En revanche le rôle de Colomba offre à Marie-Ange Todorovitch une de ces occasions qu’apprécie tout interprète ; l’écriture ne la pousse que rarement dans ses retranchements et sans solliciter outrageusement les graves lui permet de jouer avec ses beaux aigus en modulant les sons sans jamais sacrifier à un épaississement vériste. Cette relative sobriété, liée à la forme arioso qui domine dans l’opéra, est accompagnée par l’interprète, dont on connaît le généreux tempérament, d’une retenue d’actrice du meilleur aloi.
Maurice Salles | 08 Mars 2014
Orphée aux Enfers - Marseille
Marie-Ange Todorovitch prête son autorité vocale et scénique à cette Opinion publique qui dissimule sous son aspect BCBG son tempérament de virago et un penchant tout autre que moralisateur pour les débordements ; quand elle tombe le masque lors du bal aux Enfers elle participe activement à la sarabande.
27 Décembre 2013
Sigurd - Genève
Si elle n’a peut-être pas toute l’aisance dans l’extrême grave que supposerait le rôle, Marie-Ange Todorovitch n’en livre pas moins une fort belle prestation en Uta avec un réel investissement dramatique.
Laurent Bury | 06 Octobre 2013
Der fliegende Holländer - Orange
À ses côtés, la mezzo-soprano Marie-Ange Todorovitch campe une Mary affirmant une véritable personnalité vocale, dotée d’une émission très sonore et d’une présence scénique particulièrement forte.
Fabrice Malkani | 12 Juillet 2013
Elektra - Marseille
Si les personnages de Chrysothémis et d’Oreste ne semblent pas avoir subi de changements notables, la personnalité de Marie-Ange Todorovitch confère à Clytemnestre une aura de féminité voluptueuse. Prise de rôle réussie pour Marie-Ange Todorovitch dont la Clytemnestre a les beaux graves dûs à une évolution naturelle de la voix qui n’a pas compromis ses aigus, si bien que l’on entend une interprète en pleine possession de ses moyens et non comme trop souvent une chanteuse aux prises avec des décombres.
Maurice Salles | 10 Février 2013
L'Amour des trois oranges - Paris (Bastille)
Marie-Ange Todorovitch se déchaîne en Fata Morgana, même si pour elle aussi, le rôle exige plus d’expressivité que de prouesses vocales.
23 Juin 2012
Cendrillon - Lille
Marie-Ange Todorovitch assume à fond le jeu de la caricature, pour une Madame de la Haltière évidemment plus mezzo que contralto
15 Mai 2012
La Chartreuse de Parme - Marseille
La plus gâtée est peut-être Marie-Ange Todorovitch à qui le rôle de la Sanseverina, écrit pour Germaine Lubin, permet une palette d’émotions allant de la tendresse passionnée à la nervosité jalouse, puis à la résignation, et donne un poignant examen de conscience.
08 Février 2012
L'homme de la Mancha - Toulouse
Marie-Ange Todorovitch dompte sa riche nature et campe une Aldonza / Dulcinea qui mérite les mêmes compliments, de mesure, de justesse et d’expressivité.
14 Décembre 2010
Hamlet - Marseille
Marie-Ange Todorovitch, somptueuse vocalement en dépit de quelques graves appuyés, conçoit le personnage de Gertrude comme « une garce ». Ne partageant pas ce point de vue, nous avons trouvé la composition excessive, tant l’interprète, dans l’éclat de sa plastique épanouie, semble accentuer la sensualité de la femme au détriment de l’inquiétude de la mère.
29 Mai 2010
Dialogues des Carmélites - Tours
Marie-Ange Todorovich s’inscrit dans la tradition. Faisant des blessures de sa voix celles de son personnage, elle joue de l'accent, de la couleur et des écarts de registre pour composer une première Prieure imposante dont l’agonie impressionne
Christophe Rizoud | 30 Mars 2010
L'heure espagnole - Nouveau siècle Lille
L'essentiel est d 'ailleurs dans la superbe musique de Ravel, qui sait moduler , onduler, s'amuser comme il le veut avec l 'orchestre.
Cette Heure Espagnole est aussi et surtout le prétexte pour les solistes de s'amuser et le public avec eux. Marie-Ange Todorovitch qui n'a pas trop à se forcer pour jouer la bellle andalouse se débattant dans de délicats problèmes d 'horloges et d 'amants.Les ténors Philippe Do et Yves Saelens, le baryton Nicolas Rivenq,la basse Alain Vernhes.Que du beau monde sous la direction de Jean Claude Casadesus.
J.M.D - La Voix du Nord | Octobre 2008
Jules Cesar - Opéra de Marseille
Dans le rôle de Cornélia, Marie-Ange Todorovitch s'attaque pour la 1ère fois au répertoire baroque.
L'essai est transformé. Elle n'en rajoute pas et met son beau mezzo au service d'une vérité d'interprétation saisissante.Elle est la veuve de Pompée,fière et inconsolable,celle qui chante : "Je suis née pour pleurer". Son duo avec Stéphanie D'oustrac à la fin du 2ème acte restera le grand moment emouvant de cette production.
Patrick de Maria - La Marseillaise | Janvier 2008
La Belle Helène - Toulouse
Marie Ange Todorovitch(Hélène)est irresistible en "plus belle femme du monde". Aussi séduisante à voir qu'à entendre(la voix est chaude et bien conduite), elle joue la comédie avec humour.
Anne Marie Chouchan - La Dépêche | Décembre 2007
La Pietra del paragone G. Rossini DVD - Madrid Theâtre Real
Décorateur, costumier et metteur en scène de cette production madrilène ,Pier LuiggiPizzi confesse dans un bref entretien proposé en bonus , s'être inspiré, pour le lieu de l'intrigue ,d 'une villa qu 'il possedait à Castel Gandolfo dans les années 70, lieu de villégiature (le farniente était de rigueur)Esthétiquement irréprochable, son spectacle fonctionne sans heurt, et les chanteurs en pleine euphorie, s'avèrent comédiens rusés. Ils n 'en oublient pas leur voix et comme l 'exprime si bien Alberto Zedda, s 'exposent au paradoxe rossinien: un chant quasi abstrait sur un texte réaliste. Guidés par un tel chef, qui a son Rossini dans le sang, ils se donnent au maximum. Marie ange Todorovitch bat pavillon français avec assurance. la crédibilité musicale de la soirée est indéniable, et l 'on est à des lieux de la récente version filmée au Chatelet. A madrid , au moins, La Pietra del paragone ressemble à ce qu 'elle : une oeuvre majeure.
Michel Parouty - Diapason | Mars 2007
Colombe Jean Michel Damase - Opéra de Marseille
Marie-Ange Todorovitch remplace Felicity Lott, souffrante, de chic et avec beaucoup de chic, dans le rôle de Madame Alexandra.
Renaud Machart - Le Monde | Janvier 2007
Colombe Jean Michel Damase - Opéra de Marseille
Grandiose, superbe, surhumaine, Marie-Ange Todorovitch - "en vieille prêtresse en ruine, mais encore debout, de l'art dramatique, fière de ses vanités, de ses fatigues et de ses gloires"- donne une dimension inattendue à Madame Alexandra, et remplace avec brio Felicty Lott initialement prévue.
Christian Colombeau - Anaclase | Janvier 2007
Dialogues des Carmélites - Opéra de Marseille
Autre prise de rôle pour Marie-Ange Todorovitch en Mère Marie de l'Incarnation. Probablement une des plus grandes réussites de cette artiste qui s'immerge dans le rôle dont elle surmonte l'écriture tendue en mettant cette performance vocale au service d'une interprétation scénique qui fait vivre la moindre nuance ce personnage passionné. Bravo Madame !
Maurice Salles - Forum Opera | Novembre 2006
Dialogues des Carmélites - Opéra de Marseille
Marie-AMarie-Ange Todorovitch trouve en Mère Marie l'un de se meilleurs emplois : présence physique impérieuse, aisance vocale souveraine sur toute l'étendue d'un rôle périlleux, elle impressionne de bout en bout.nge Todorovitch trouve en Mère Marie l'un de se meilleurs emplois : présence physique impérieuse, aisance vocale souveraine sur toute l'étendue d'un rôle périlleux, elle impressionne de bout en bout.
Richard Martet - Opéra Magazine | Novembre 2006
La damnation de Faust - Enregistrement Naxox
Marie-Ange Todorovitch has an equally pleasing and unforced mezzo for Marguerite, her silvery tone particularly beautiful in the opening of Part Four.
David's Review Corner | Mai 2006
Maria Stuarda - Théâtre du Chatelet Paris
Mais la soirée valait surtout pour l'affrontement des deux reines, superbement interprétées par deux chanteuses de talent. Marie-Ange Todorovitch campe une Elizabeth de grande qualité : inflexible, autoritaire et haineuse. Certes les aigus sont parfois un peu tendus, mais la voix est solide et puissante, le medium riche, opulent même.
Christian Dalzon - The Classical Music Network | Mars 2006
Les Contes d'Hoffmann - Paris-Bercy
De toutes les dames, c'est pourtant Marie-Ange Todorovitch qui remporte la palme, et de loin. Exellente diction, chant totalement en place à tout les égards et prestance scénique réellement brillante. Une réussite absolue.
Gérard Manoni - Altamusica | Mai 2005
La cenerentola - Opera Royal de Wallonie
Last but not leastâ€Â?ou le mystère Marie-Ange Todorovitch ! Elle a exactement les moyens du rôle d'Angelina : grave facile et chaud, médium rond et cuivré, aigu percutant sans stridence, la vocalise rossinienne impeccable ; elle l'interprète avec une humanité et une sensibilité qui nous ramène à Lucia Valentini-Terrani ou Martine Dupuy (oui !!) et nous donne la chair de poule, et pas seulement lors de son rondo final parfaitement exécuté. Pour l'avoir entendue récemment dans une Damnation de Faust lilloise qu'elle sauva de la médiocrité par un chant élégant, inspiré et émouvant ou en Eboli de grande classe dans une version française de Don Carlos à Metz, je n'arrive pas à comprendre le peu de médiatisation qui l'entoure et son absence des scènes parisiennes. Tant mieux pour les scènes étrangères, comme l'Opéra de Wallonie qui l'attend en Roméo de Bellini en avril prochain.
Christophe Vetter | Février 2004
La cenerentola - Opera Royal de Wallonie
Marie-Ange Todorovitch gab die Titelheldin (laut Zedda die wahrhaftigste und anrührendste Figur des Komponisten) mit vollem, dunklen, aber nie unangenehm "fetten" Ton, der in der Höhe mitunter auch eine metallische Färbung annehmen konnte. Natürlich könnte man sich in dieser Partie eine mädchenhaftere Stimme vorstellen, aber die Französin meistert die virtuosen Anforderungen tadellos, weiss sorgfältig zu phrasieren, die dynamische Palette geschickt auszureizen und den Text zu mancher expressiven Nuance zu nutzen, und eine differenzierte, sympathische Actrice ist sie auch.
Online Musik Magazin | Janvier 2004